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parc f.pic - Page 2

  • PEU DE QUESTIONS A LA RENCONTRE PUBLIQUE DES HAUTS DE VANVES

    Chaque rencontre publique de quartier a ses particularités. Pour les  Hauts de Vanves, elle est toujours la plus courte, terminée vers 21H lundi dernier (21H30 à l’automne 2024), avec un public clairsemé, parmi lequel  Claire Soubelet nouvelle chef de file du PS à Vanves, avec l’écologiste Aurélie Zaluski, le maire bien sûr avec ses adjoints au maire dont Julie Messier (sur la photo) qui a animée la réunion

    En dehors de la présentation du projet Vélo-Rue  et des travaux de réaménagement de  la rue Raymond Marcheron, d’autres réalisations en cours ont été abordé :

    -La gare Fort d’Issy/Vanves/Clamart de la ligne Sud du Grand Paris Express qui a été  retardé à la fin 2026, à cause de problèmes techniques comme elle l’a expliqué  «Un changement de phases sensible entre la construction des lignes, des tunnels et des aménagements d’un côté, et les essais de circulation des trains automatiques de l’autre, ont amenés à ce nouveau retard» expliquait le président de la société du Grand Paris Express qui ont été auditionné au conseil régional le 26 mars dernier auquel assistait Bernard Gauducheau.

    -L’école du Parc  qui ouvrira à la Rentrée de Septembre 2025 avec 9 classes en maternelle, 7 en élémentaire, a-t-elle assurée en faisant remarquer qu’elle anticipe l’arrivée de nouveaux habitants dans le secteur du Clos Montholon. Un intervenant a posée la question sur le devenir du terrain occupé par l’école provisoire où se trouvait auparavant le garage et les ateliers municipaux. Le maire a répondu que la ville envisage de vendre ce terrain (pour une opération immobilière) puisqu’un projet d’installation du tribunal d’instance dans des bâtiments plus fonctionnels n’a pas été retenu par l’Etat par souci d’économie, la ville cherchant depuis longtemps à récupéré la première mairie de Vanves occupé par de tribunal

    - L’aire de jeux du parc F.Pic qui a suscité la polémique, n’a pas suscité de questions, Julie Messier précisant qu’elle est passée de 240 à 420 m2, en étant réalisée en bois et copeaux de bois, en oubliant de préciser que l’élastique a été réinstallé.  

    Dans les échanges avec l’assemblée, après la présentation des projets en cours, d’un exposé sur les réseaux enterrés (sur lequel le Blog reviendra) de GPSO et la projection d’un film sur Vanves et les arbres déjà présenté lors de la réunion publique du 13 février, peu de questions ont été posées, mais celles qui l’ont été, ont suscité une certaine forme d’exaspération :

    - L’absence de commerces dans les Hauts de Vanves, notamment au Clos Montholon, comme le faisait constater un intervenant alors que de nombreux logements sont créés et que leurs habitants ne vont pas aller jusqu’à Clamart faire leurs courses. Le maire a fait remarquer qu’il est prévu un commerce de 270 m2 au rez-de-chaussée de l’immeuble en construction à l’emplacement du contrôle technique de la rue René Hoche/Avenue de la Paix, ave cen face une boulangerie, et son adjoint à l’urbanisme, qu’il est prévu des commerces dans la gare du grand Paris Express ainsi qu’en face de la gare rue du Clos Montholon.

    - La sécurité avec une recrudescence des cambriolages a souligné un participant : « Ils sont en baisse par rapport à 2024. Mais c’est cyclique » a remarqué l’adjoint à la sécurité qui a annoncé que justement, le dossier du prochain Vanves Le Mag sera consacré à la sécurité. Il n’y a pas eu  d’intervention sur le bruit généré par le restaurant Les Pieds dans l’Herbe, dont l’un des responsables, présent, a indiqué que l’établissement était victime de jeunes qui lançaient des pierres du parc, à une heure où il est fermé.

  • DES AQUEDUCS AU RESEAU DE DISTRIBUTION DE VANVES (Suite et Fin)

    Ce ru de Vanves qui traversent le PMS A.Roche et le parc F.Pic et ses aqueducs vanvéens dont nous avons parlé dimanche à l’occcasion du chantier des Glacières, pour expliquer pourquoi le sous-sol  du territoire de Vanves était envahi par l’eau, étaient les prémices d’un réseau de distribution d’ eau potable qui a commencé à être mis en place au milieu du XIXéme siècle.

    La première convention signée avec la Compagnie des Eaux date des années 1860 lorsque cette dernière s’engagea à fournir 200m3 d’eau par jour pour « les besoins du lycée Impérial ». La seconde fut signée le 22 Juin 1869 lorsqu’elle s’engagea pour 50 ans à fournir de l’eau aux vanvéens à raison de 250 à 1000 litres/jour. Les vanvéens ont commencé à perdre l’habitude d’aller chercher l’eau à la fontaine et les blanchisseurs d’utiliser l’eau de leurs puits.

    Il est intéressant de savoir que plus d’un siécle plus tard, Vanves est devenue l’un des points stratégiques de la distribution d’eau grâce à la station Lafosse situé rue de Châtillon inaugurée en 1993 : Une chambre souterraine de vannes automatisée qui est l’une des plus importantes interconnexions des 8700 km de canalisations géré par le Syndicat des Eaux d’Ile de France (SEDIF) présidé par André Santini. 5 canalisations convergent : 2 arrivent de l’usine de traitement de Choisy le Roi en passant l’une par Villejuif, l’autre par Châtillon pour desservir Vanves et le sud ouest. Une troisième canalisation file sous Issy les Moulineaux pour desservir Boulogne, Neuilly, Levallois, Clichy… Une quatrième dessert Vanves, Issy les Moulineaux et Chaville. Et une cinquième Vanves, Malakoff et Montrouge. Cette station est équipée d’un jeu complet de 10 vannes télécommandées depuis l’usine de Choisy Le Roi et relié au centre de Mouvement de l’Eau afin d’assurer une meilleure surveillance et régulation de la distribution de l’eau potable et de sa qualité.

    A partir de ses canalisations de transit, une multitude de canalisations desservent chaque rue et habitation de Vanves, sur 36,6 km de longueurs et 2000 branchements dont certains ont  été rénové par le SEDIF ses dernières années lors de gros chantiers avenue A.Frattacci (sur la photo), rue Jullien etc…..

  • SOUS LE PARC F.PIC DE VANVES, UN RU ET SOUS LES RUES DU CENTRE ANCIEN, DES SOURCES

    Une vanvéenne qui est allé voir, voilà quelque temps, où en était le chantier de rénovation des Glacières s’étonnait d’entendre  « un bruit d'eau qui coule... et en fait il y a un tuyau qui part d'un trou rectangle rempli d'eau vers une grille d'évacuation des eaux » décrivait-elle sur les réseaux sociaux en posant ces questions : « Quelqu'un sait d'où vient l'eau ? Est-ce que les travaux sont tombés sur un cours d'eau ? Est-ce que cela un impact sur ce qui est prévu ? »

    Les « vieux de la veille » vanvéens savent qu’un rû traversait, notamment depuis le Clos Montholon jusqu’au Centre Ancien, le parc F.Pic. Sa piéce d’eau en atteste. Sachant que Vanves est un territoire de sources qui explique l’installation de nombreux blanchisseurs et l’ensemble du sous-sol du parc comme du parc municipal des sports est infecté par des filets d’eaux. Ce rû arrivait des hauteurs de Clamart, coulait au fond du vallon, là où a pris véritablement naissance le village de Vanves. Il prenait sa source aux environs de la mairie de Clamart. Il coulait vers le Clos Montholon, traversait une grande propriété (Maison de Santé du docteur Falret)  devenue le PMS André Roche et le parc Frédéric Pic, là où se trouvent les deux pièces d’eaux endommagés par une pollution aux hydrocarbures, à la fin des années1990, provenant de l’entreprise Poplain située à la gare de Clamart. D’ailleurs lorsqu’il pleuvait, une odeur de pétrole sortait des « regards » du PMS A.Roche tellement cette eau qui descend de Clamart empreigne le sol de par ses filets et ruisseaux souterrains

    Il entrait ensuite dans le Centre Ancien par la rue Gaudray et la place du Val (Maréchal de Lattre de Tassigny), le parc du lycée Michelet qui s’étendait alors jusqu’à la rue d’Issy avant le percement du boulevard, puis Corentin Celton pour se jeter dans la Seine à Issy les Moulineaux. Il coulait à découvert jusqu’à la fin du XVIIIéme siécle, car il fut recouvert d’une voûte par la suite. Des traces anciennes ont été découvertes lorsqu’en 1955, un effondrement de la chaussée de la rue Jean Baptiste Potin qui mit à jour un aqueduc qui conduisait, vers ce rû de Vanves au niveau du parc F.Pic, un ruisseau provenant du fort d’Issy les Moulineaux.

    Mais ce n’était pas le seul, car deux autres aqueducs principaux ont canalisé cette eau qui provenait de Clamart par d’autres voies :

    Le premier dénommé « l’antique aqueduc », construit au XVIIéme siècle alimentait la grande fontaine où les habitants venaient puiser de l’eau potable et le lavoir de la rue des Chariots. Il était immense, car un homme pouvait se tenir debout dans sa galerie longue de 170 m sous la rue de la République. Il aboutissait à l’abreuvoir dans une cuvette de distribution où l’eau était conduite soit vers les propriétés de la rue Vieille Forge avec sa petite fontaine dénommée « la Pissote », soit vers les dépendances du Lycée Michelet en alimentant au passage la petite fontaine de la place du Val.

    Le second aqueduc, dénommé « l’aqueduc du Lycée Louis Le Grand » ou « Canal du Prince de Condé »  démarrait justement de cette place. Il a été aménagé en 1640 pour desservir le château, la piscine découverte et la fontaine du lycée, ainsi que celle qui se trouve au bout des rues d’Issy et de Vanves (place Minard). Ces eaux, en provenance aujourd’hui des nappes souterraines, circulent encore dans ces aqueducs – l’auteur de ses lignes en a visité une partie sous la rue de la République voilà quelques années – et rejoint les égouts au niveau de l’emplacement de l’abreuvoir.

    Ces aqueducs ont été les prémices d’un réseau de distribution de l’eau potable qui a commencé à être mis en place au milieu du XIXéme siécle. Mais cela est une autre histoire